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L’honorable Claudette Tardif—Félicitations à l’occasion de sa nomination à la Légion d’honneur de France

L’honorable Claudette Tardif—Félicitations à l’occasion de sa nomination à la Légion d’honneur de France
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L’honorable Claudette Tardif—Félicitations à l’occasion de sa nomination à la Légion d’honneur de France


Publié le 23 février 2016
Hansard et déclarations par l’hon. Serge Joyal

L’honorable Serge Joyal :

Honorables sénateurs, mercredi dernier, le 17 février, à la résidence de l’ambassadeur de France, notre estimée collègue albertaine, l’honorable Claudette Tardif, a reçu des mains de Son Excellence Nicolas Chapuis les insignes d’officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, la plus haute distinction de la France.

Cette distinction de la République française souligne avec éclat la contribution passionnée de la sénatrice Tardif au rayonnement de la langue française et du fait français par son engagement constant en faveur de la francophonie, et aussi par sa participation soutenue au développement des relations entre la France et le Canada.

Le parcours de la sénatrice Tardif gravite autour de deux objectifs bien définis : l’éducation d’abord, ensuite, la langue française. En fait, nous pourrions même élargir cet horizon à la dualité linguistique et aux droits des minorités, tels qu’ils sont protégés par la Charte canadienne des droits et libertés.

Issue d’une famille de pionniers d’origine québécoise qui s’est installée en Alberta il y a plus de 100 ans, la sénatrice Tardif a conservé de ses ancêtres cette détermination à surmonter toutes les difficultés, si grandes soient-elles, liées à la reconnaissance de sa langue maternelle et à son inébranlable conviction à conserver son identité francophone, à la partager avec ses compatriotes et à la faire rayonner à l’étranger.

Enseignante aux écoles catholiques d’Edmonton, puis professeure à l’Université de l’Alberta, à la Faculté Saint-Jean, et, enfin, chercheuse et doyenne à l’Université de l’Alberta, la sénatrice Tardif témoigne de cette volonté exceptionnelle de perpétuer l’usage de la langue française et de revendiquer sa place dans l’identité canadienne.

En 2005, après avoir été nommée au Sénat, elle est désignée leader adjointe de l’opposition et préside le Comité sénatorial permanent des langues officielles, ce qui lui permet d’assumer pleinement son statut de défenseur des droits linguistiques.

En 2009, la sénatrice Tardif devient présidente de l’Association interparlementaire France-Canada et va donner une toute nouvelle impulsion aux liens qui unissent ces deux pays, dont l’histoire et les valeurs sont étroitement liées à la défense et à l’illustration de la langue française et de la culture humaniste sur lesquelles elles sont fondées.

Trop souvent, les médias s’attardent à relever les incidents qui peuvent entacher la réputation de l’un ou l’autre des sénateurs. Ils passent toujours sous silence la reconnaissance des qualités exceptionnelles dont plusieurs d’entre eux font montre au bénéfice des Canadiens, des minorités et des communautés dont ils sont issus.

La sénatrice Tardif est un exemple impeccable d’engagement constant et un modèle de probité des convictions, qui viennent d’être officiellement reconnus par la France. Elle est un élément de fierté pour le Sénat et nous devons tous nous unir pour la féliciter et lui en être reconnaissants.

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