Déclaration faite le 05 juin 2012 par la sénatrice Claudette Tardif
L'honorable Claudette Tardif (leader adjoint de l'opposition) :
Honorables, sénateurs, ma question s'adresse au leader du gouvernement au Sénat.
À la mi-juin, les dirigeants du monde ainsi que des milliers de participants représentant des gouvernements, le secteur privé, des ONG et d'autres groupes assisteront à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable à Rio de Janeiro afin de déterminer les moyens de réduire la pauvreté, de promouvoir l'équité sociale et de protéger l'environnement.
Maintenant que les préparatifs de la conférence sont en cours, le ministre de l'Environnement, après des années d'opposition, a finalement pris position en faveur de la reconnaissance de l'eau comme droit fondamental de la personne. Même si on peut se féliciter de ce revirement, beaucoup d'observateurs expriment de fortes réserves à la lumière des récentes données montrant que 2,5 milliards de personnes n'ont pas accès à des installations sanitaires de base, ce qui cause plus de 1,5 million de décès par an, et compte tenu de la résolution des Nations Unies déclarant l'accès à l'eau potable comme droit fondamental. Les observateurs craignent en effet que le gouvernement ne joigne pas le geste à la parole.
Le gouvernement va-t-il s'aligner sur la position de la communauté internationale et respecter ses obligations en reconnaissant officiellement l'accès à l'eau comme un droit fondamental de la personne?
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