Déclaration faite le 29 avril 2009 par le sénateur Jerahmiel Grafstein
L'honorable Jerahmiel S. Grafstein :
Honorables sénateurs, le leader du gouvernement au Sénat se souviendra que, il y a quelques mois, j'ai soulevé la question du protectionnisme dans le contexte du programme de stimulation de l'économie aux États-Unis. Je signalais que l'argent prévu par ce pays pour le secteur de l'automobile était destiné uniquement aux voitures construites aux États-Unis, et non ailleurs en Amérique du Nord.
À la suite de la réponse qu'elle a donnée au sénateur Milne, j'ai une autre question importante à poser au leader du gouvernement au Sénat. Nous avons entendu, ces derniers jours, que General Motors avait l'intention de réduire sa main-d'œuvre au Canada, qui passera d'environ un quart de million à quelque 40 000 employés. Je ne suis pas tout à fait certain de ces chiffres, mais les compressions de personnel sont énormes. La même chose est vraie pour Chrysler. Je ne suis pas certain dans le cas de Ford.
Ma question est simple. Les précisions du préambule, dans la présentation des mesures de stimulation du secteur de l'automobile en Amérique, qui semblent restreindre l'application des mesures aux voitures construites aux États-Unis, pénalisent-elles le Canada, concrètement? Les filiales canadiennes de ces deux sociétés américaines sont-elles pénalisées, et est-ce la raison pour laquelle les pertes d'emplois sont plus nombreuses au Canada qu'aux États- Unis, compte tenu de la place que nous occupons sur le marché nord-américain?
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