Le Canada est un pays
vaste et diversifié où l’on retrouve des petites et des grandes
collectivités réparties d’un océan à l’autre. Qu’il s’agisse de petits
avant-postes à Terre-Neuve-et-Labrador ou de communautés éloignées en
Arctique, nous respectons les cultures de ceux qui chassent les animaux
pour se nourrir ou gagner un revenu en privilégiant des méthodes non
cruelles qui protègent la biodiversité.
Le sénateur Céline Hervieux-Payette
La chasse fait partie de la vie de nombreux Canadiens, parmi
lesquels les membres des Premières nations et les Inuits. Les phoques,
qui vivent en abondance dans les eaux canadiennes, représentent une
source importante de nourriture et de revenu pour bien des gens. La
récolte de phoques procure donc de la nourriture, de la fourrure, du
cuir, de l’huile et de l’artisanat. D’ailleurs, les Canadiens qui
prennent des capsules d’oméga-3 pour prévenir et traiter
l’hypertension, le diabète, l’arthrite et d’autres problèmes de santé
consomment sans doute de petites doses quotidiennes d’huile de phoque.
Les sénateurs libéraux appuient les membres des collectivités
éloignées dont la subsistance dépend de la chasse aux phoques. Dans la
plupart de ces endroits, les autres sources de revenus sont rares et le
taux de chômage est parfois jusqu’à 30 % supérieur à la moyenne
nationale. La récolte de phoques est essentielle à la survie de ces
populations. Dans bien des collectivités autochtones, la chasse aux
phoques est un élément fondamental de leur identité, de leur culture et
de leur tradition.
Les sénateurs libéraux appuient également les efforts visant à faire
en sorte que la chasse aux phoques soit dénuée de toute cruauté. Une
étude réalisée par l’Association canadienne des médecins vétérinaires a
permis de constater que presque tous les phoques chassés avaient été
effectivement abattus sans cruauté. Il est aussi important de souligner
que la population de phoques est saine et nombreuse, que la chasse se
déroule en fonction de principes de conservation judicieux et qu’elle
est réglementée par le ministère des Pêches et Océans du gouvernement
du Canada.