Publié le 14 décembre 2009
Ottawa (14 décembre 2009) – Tous les navires étrangers qui entrent dans les eaux canadiennes de l'Arctique devraient se rapporter à NORDREG – le système de trafic de l'Arctique canadien – peu importe leur taille ou leur tonnage, affirme La surveillance des eaux de l’Arctique canadien : Rapport sur le rôle de la garde côtière canadienne, produit par le Comité sénatorial des pêches et des océans. Actuellement, les navires étrangers qui transitent par le Passage du Nord-Ouest ne sont pas tenus de signaler leur présence aux autorités canadiennes, tant qu’ils ne font pas escale.
La juridiction de nos eaux nordiques oblige à renforcer notre Garde côtière, en la dotant notamment de nouveaux brise-glaces polaires polyvalents, pouvant naviguer à l’année. Les navires armés de la garde côtière devraient servir de plateformes pour l’application de la loi dans l'Arctique, de concert avec les autres agences.
« Avec l’importance stratégique et économique accrue de l’Arctique, le Canada doit contrôler davantage la navigation dans nos eaux nordiques, dit le sénateur Bill Rompkey, président du comité. La juridiction de nos eaux arctiques, c’est une question de souveraineté. Il faut aussi protéger l’environnement côtier et marin extrêmement fragile des gens du Nord – surtout les Inuits qui utilisent ces terres et ces eaux depuis d’innombrables générations. »
Le rapport exhorte la Garde côtière à envisager des opérations nordiques toute l’année, et de les gérer dans le Nord, afin de démontrer le sérieux du Canada dans la protection de ses intérêts et de ceux de sa population du Nord.
En outre, il recommande de créer un Comité du Cabinet sur les affaires arctiques, présidé par le premier ministre et incluant les ministres dont le portefeuille concerne le Nord, afin de développer une politique de l’Arctique de concert avec les trois gouvernements territoriaux.
« Faire participer les gouvernements territoriaux à l’articulation des politiques n’est qu’un élément du renforcement d’une vision nordique approprié au Canada, dit la sénatrice Ethel Cochrane, vice-présidente du comité. Il importe également de faire des Autochtones du Nord des acteurs à part entière dans l’élaboration des politiques et des programmes. »
Le dernier rapport du comité sur la Garde côtière s’inspire de témoignages recueillis à Ottawa et lors d’audiences publiques et de missions d’étude dans l’Arctique occidental.
Pour lire le rapport intégral et ses recommandations, veuillez visite le site du Comité : www.senate-senat.ca/fopo-e.asp
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