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Le 26e Bataillon du Nouveau-Brunswick—Le centenaire de son départ en vue de participer à la Première Guerre mondiale

Le 26e Bataillon du Nouveau-Brunswick—Le centenaire de son départ en vue de participer à la Première Guerre mondiale
Veterans Affairs

Le 26e Bataillon du Nouveau-Brunswick—Le centenaire de son départ en vue de participer à la Première Guerre mondiale


Publié le 16 juin 2015
Hansard et déclarations par l’hon. Joseph Day

L’honorable Joseph A. Day :

Honorables sénateurs, samedi, nous avons été plusieurs à nous rassembler au pied d’un monument dans le port de Saint John pour souligner le centenaire du départ de Saint John, au Nouveau-Brunswick, du 26e Bataillon pour aller prêter main-forte à nos alliés durant la Première Guerre mondiale. Ce bataillon faisait partie de la 5e Brigade d’infanterie de la 2e Division canadienne.

On estime que, ce jour-là, 10 000 à 20 000 proches et sympathisants sont venus dire adieu aux soldats qui partaient sur le navire Caledonia.

Peu après leur arrivée en France, à Saint-Lazare, où le débarquement a eu lieu — et je suis sûr que le tableau au mur ici, au Sénat, illustre bien la situation —, ils ont été accueillis par le Black Watch Regiment. Ils ont participé à plusieurs des grandes batailles de la Première Guerre mondiale, dont celles de Passchendaele, de la Somme et de la Crête de Vimy. C’est durant ces batailles que le bataillon a été surnommé « The Fighting 26th ».

Parmi les quelque 17 000 soldats du Nouveau-Brunswick qui ont participé à la Première Guerre mondiale, 6 000 sont passés par le 26e Bataillon. Malheureusement, comme c’est souvent le cas en temps de guerre, beaucoup de ces hommes sont morts en servant le Canada. Environ 2 400 Néo-Brunswickois ont péri pendant la guerre, dont beaucoup au sein du 26e Bataillon.

Des 1 250 hommes qui ont été déployés ce jour-là, seulement 44 seraient retournés chez eux en 1917. Beaucoup de soldats ont été tués ou blessés pendant les combats. Le 26e Bataillon a obtenu de nombreux honneurs de guerre, qui sont tous exposés sur le monument du port de Saint John. Le successeur du 26e Bataillon, le régiment de la Réserve appelé Royal New Brunswick Regiment, existe toujours à Fredericton et continue d’arborer ces honneurs.

Le lieutenant-colonel Walter Brown, l’un des six commandants du bataillon, décrit ainsi son retour :

Oui, nous sommes contents d’être de retour. Pendant que la guerre faisait rage, nous ne pensions pas beaucoup à notre retour, car il y avait du travail à faire, mais depuis l’Armistice — et je devrais peut-être dire depuis la fin de notre incursion en sol allemand, chaque semaine nous paraissait un mois, et ce, jusqu’au grand jour, enfin, où nous avons dit au revoir à l’Angleterre avant de revenir au Canada.

Il poursuit en disant ceci :

[…] on comprend mieux que jamais les paroles de la vieille chanson, qui dit qu’il n’y a pas de meilleur endroit que chez soi.

Honorables sénateurs, l’apport des Néo-Brunswickois à la Première Guerre mondiale est énorme. Nous ne devons pas l’oublier et nous ne l’oublierons jamais.

 

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