Son Altesse le prince Karim Aga Khan—Félicitations pour avoir remporté le prix Adrienne Clarkson du citoyen du monde par excellence
Publié le 18 octobre 2016 Hansard et déclarations par l’hon. Mobina JafferL’honorable Mobina S. B. Jaffer :
Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui avec beaucoup de fierté pour féliciter Son Altesse le prince Karim Aga Khan, qui est devenu le premier lauréat du prix Adrienne Clarkson du citoyen du monde par excellence.
Je voudrais remercier Mme Clarkson d’avoir souligné ainsi le travail de Son Altesse l’Aga Khan pour les femmes et les hommes au Canada et à l’étranger.
Pas plus tard que la semaine dernière, nous avons célébré en grand nombre la Journée internationale de la fille. Nous avons diffusé des messages dans les médias sociaux, nous avons changé nos photos de profil Facebook et nous nous sommes engagés à faire en sorte que, dans le monde entier, les jeunes filles aient accès à l’éducation et aient les mêmes chances que les garçons.
Bien que cela soit perçu aujourd’hui comme un droit fondamental de la personne, vous conviendrez que ce n’était pas tout à fait le cas il y a 60 ans. Toutefois, ce l’était pour moi à la maison.
Il y a 60 ans, l’Aga Khan et son grand-père avant lui défendaient les droits des filles. Ils allaient même jusqu’à dire que, si on avait un fils et une jeune fille et qu’on n’avait les moyens d’offrir de l’instruction qu’à un seul enfant, il valait mieux instruire sa fille, car, en offrant une instruction à un homme ou à un garçon, on n’instruisait qu’une seule personne, mais, en offrant une instruction à une fille, on instruisait toute une famille.
Honorables sénateurs, c’est grâce à la détermination de l’Aga Khan d’instruire les jeunes filles que j’ai reçu une éducation. En fait, je crois sincèrement que tout ce que je suis et tout ce que j’ai accompli sont attribuables au travail de Son Altesse et à l’appui que j’ai reçu de mes parents et de mon époux.
Je suis également très reconnaissante du fait que de nombreuses autres personnes, qui se trouvent bien souvent dans les régions les plus éloignées et les plus vulnérables du monde, continuent de ressentir les répercussions sociales du travail accompli par Son Altesse. Aujourd’hui, tout comme ce fut mon cas, des milliers de jeunes filles naissent dans des hôpitaux Aga Khan et reçoivent une instruction dans des écoles Aga Khan.
Honorables sénateurs, je sais que l’Aga Khan a reçu divers prix et distinctions honorifiques. Cependant, il n’y a aucun prix et aucune distinction pouvant décrire l’incidence du travail de l’Aga Khan sur ma vie et celle de personnes partout dans le monde.
Je remercie Son Altesse le prince Karim Aga Khan de tout ce qu’il a fait et de tout ce qu’il continue de faire pour moi, pour les Canadiens et pour l’ensemble de l’humanité.