L’honorable Percy E. Downe :
Le gouvernement continue de permettre à 19 des 60 cadres supérieurs d’Anciens Comattants Canada d’habiter et de travailler à Ottawa alors que l’administration centrale se trouve à Charlottetown. Je me demande si le représentant du gouvernement pourrait s’enquérir des raisons d’une telle situation auprès du ministre des Anciens Combattants.
Des employés d’Anciens Combattants Canada continuent de se plaindre que la gestion quotidienne du ministère se fait par Skype plutôt que sur place. C’est le seul ministère dont le sous-ministre et les cadres supérieurs résident à l’extérieur de la région à laquelle ils sont rattachés. Quand le gouvernement a-t-il l’intention de changer cela?
L’honorable Peter Harder (représentant du gouvernement au Sénat) : Encore une fois, sénateur, je me ferai un plaisir de soulever la question auprès des ministres compétents et d’obtenir réponse.
Le sénateur Downe : Je l’attends avec intérêt. Il y a quelque temps, nous avons reçu de nombreuses plaintes au sujet d’une importante cérémonie qui a eu lieu en Europe, la cérémonie de Vimy. La personne qui en était responsable travaillait à Ottawa. Les gens chargés de gérer le travail se trouvaient à Charlottetown. Il y a eu un manque de communication. Grâce au service d’accès à l’information, j’ai su que des centaines de plaintes avaient été portées sur toutes sortes de sujets, qui allaient des autobus aux files d’attente des toilettes. C’était un peu un fouillis.
Le ministère jouissait auparavant d’une excellente réputation en ce qui concerne l’organisation d’activités visant à sensibiliser les Canadiens au sacrifice consenti par certains de leurs concitoyens pendant les conflits en Europe. Selon ce que me disent des gens du ministère, c’est là encore un signe du manque de communication entre les gens qui dirigent le ministère, qui n’étaient pas là, et les employés qui tentent d’en assurer le fonctionnement en l’absence de dirigeants au quotidien. J’espère que le gouvernement sera en mesure de régler ce problème rapidement.
Le sénateur Harder : Je vais assurément porter le cas dont vous nous avez parlé à l’attention du ministre.