Pour que l’économie du XXIe siècle soit forte, elle devra êtreune économie de l’environnement. Ce n’est pas en réfutant Kyoto que nous ouvrirons la porte à des perspectives favorables, mais plutôt y souscrivant. Un bon gouvernement n’a pas peur de s’attaquer aux défis de notre siècle. Sa force se mesure à l’ampleur de la tâche à accomplir pour contrer les changements climatiques et respecter le protocole de Kyoto.
Les changements climatiques se manifestent partout autour de nous. Ils entraînent des fissures dans la glace océanique dans le Nord, détruisent l’habitat de l’ours polaire et causent des inondations, sans compter les fluctuations climatiques qui surviennent plus au sud. Nous sommes placés devant de grands défis, mais nous devons gagner la lutte contre les changements climatiques.
Pendant longtemps, les mesures prises pour protéger l’environnement étaient vues comme nuisant aux entreprises et à l’industrie. Depuis, les mentalités ont changé. Pour vaincre les changements climatiques, il faut construire une économie verte et mettre en place des politiques durables qui tiennent compte de l’environnement et de la prospérité de notre pays.
Les Canadiens savent que la crise des changements climatiques est bien réelle et veulent des actions concrètes, mais tout ce qu’ils ont obtenu du gouvernement conservateur, c’est de l’inaction et du déni. Ce gouvernement trouve tous les prétextes pour ne rien faire, repousse les délais et adopte des objectifs trompeurs qui se traduiront par une augmentation des émissions de CO2 au Canada jusqu’en 2050 au moins.
Les libéraux, qui forment l’opposition officielle au Sénat, prennent leur rôle au sérieux. L’inaction n’est pas une option en matière d’environnement. Nous voulons que le gouvernement rende des comptes à ce sujet.
Les renseignements que nous vous fournissons portent sur l’environnement, les efforts que nous avons faits au Sénat dans ce domaine et nos réalisations récentes, notamment le projet de loi C-288, Loi visant à assurer le respect des engagements du Canada en matière de changements climatiques en vertu du Protocole de Kyoto, qui a reçu la sanction royale le 22 juin 2007.