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Le programme Bold Eagle

Le programme Bold Eagle

Le programme Bold Eagle


Publié le 24 février 2016
Hansard et déclarations par l’hon. Lillian Eva Dyck

L’honorable Lillian Eva Dyck :

Le ministre est-il au courant du programme Bold Eagle, qui vise essentiellement à recruter de jeunes Autochtones, à leur fournir un emploi d’été et à leur offrir une formation en matière de leadership? Le cas échéant, nous dirait-il si on prévoit bonifier ce programme?

L’honorable Harjit S. Sajjan, C.P., député, ministre de la Défense nationale : En fait, je connais bien le programme Bold Eagle. Je le connais depuis sa création. Quand j’étais dans les forces armées, un de mes anciens militaires, un adjudant-maître, a été parmi les premiers à travailler à sa réorganisation. Il fait lui-même partie d’une communauté autochtone.

Il faut non seulement élargir le programme, mais s’y engager plus activement, à commencer par moi. Je veux le faire connaître, parce qu’il a une riche histoire. Comme l’a déclaré l’ex-lieutenant- gouverneur de la Colombie-Britannique — qui est également chef de la communauté autochtone de Chilliwack, si je ne m’abuse —, le programme Bold Eagle a ranimé l’esprit guerrier de la communauté. Nous devons absolument le faire connaître aux jeunes Autochtones, qui doivent faire face à d’innombrables défis. Ce programme nous fournit une occasion en or de donner à ces jeunes la possibilité de porter l’uniforme et de leur rappeler la merveilleuse histoire de certains de leurs prédécesseurs.

Tommy Prince en est un exemple, tout comme l’adjudant-maître à la retraite Leblanc, dont je viens de parler. Il faut que je vous raconte son histoire. C’était un caporal. Il a été arrêté pour agression. Il s’attirait toujours des ennuis. Un jour, je devais constituer une équipe pour une compétition, et il m’a demandé : « Je peux en faire partie, monsieur? »

« Je ne sais vraiment pas », lui ai-répondu. Et lui de continuer, « Monsieur, donnez-moi une chance. » J’ai finalement répondu : « Bon, d’accord. Lisez ceci. Je vous ferai passer un test dans une semaine. »

Non seulement a-t-il su relever le défi, mais la confiance que je lui avais témoignée l’a poussé à exceller. Il a reçu l’Ordre du mérite militaire. Il n’est plus réserviste, mais c’est un auteur primé, qui a été déployé deux fois en Afghanistan et qui travaille aussi comme agent de conservation.

Quand on permet à une personne de faire ses preuves, elle peut connaître un franc succès et enrichir notre nation, comme l’a fait l’adjudant-maître Leblanc, maintenant retraité.

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