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Les engagements en matière de changements climatiques

Les engagements en matière de changements climatiques

Les engagements en matière de changements climatiques

L’honorable Serge Joyal : 

Madame la ministre, bienvenue. Au cours des 30 dernières années, à quatre occasions différentes sur la scène internationale, le Canada a accepté une cible très précise afin de combattre le changement climatique. Il a accepté une cible à Rio, en 1992, à Quito, en 2005, à Copenhague, en 2012 et, bien sûr, à Paris, en 2015. D’après la commissaire à l’environnement, depuis 30 ans, le Canada n’a pas réussi à atteindre ces cibles; il lui manque 230 millions de tonnes pour y arriver.

Comment pouvez-vous expliquer que, sous votre direction et le gouvernement actuel, nous serions en mesure de rattraper ce retard malgré le fait que le gouvernement continue d’autoriser l’exploitation des ressources naturelles, qui contribue à notre retard? Quelles mesures prendrez-vous afin de respecter l’engagement du Canada à l’échelle internationale et d’atteindre les cibles énoncées?

L’honorable Catherine McKenna, C.P., députée, ministre de l’Environnement et du Changement climatique : Merci beaucoup, honorable sénateur. Je suis tout à fait d’accord. Il ne sert à rien d’avoir une cible si on ne l’atteint pas. C’est exactement l’annonce que nous avons faite l’année dernière.

J’étais très fière que le premier ministre s’unisse avec les autres premiers ministres pour présenter le plan du Canada.

Nous ne pouvons pas y arriver seuls. Il faut collaborer avec les provinces et les territoires. Voici quelques-unes des initiatives que nous prenons pour atteindre notre cible.

Premièrement, nous tarifons la pollution. Nous savons que les pollueurs devront payer. C’est une façon non seulement de réduire les émissions, mais aussi de favoriser l’innovation dont nous avons désespérément besoin.

Deuxièmement, nous éliminons progressivement l’utilisation du charbon. Nous savons que la combustion du charbon est une source énorme de gaz à effet de serre et qu’elle est très mauvaise pour la santé humaine.

Troisièmement, nous accordons un financement jamais vu dans l’histoire du pays au transport en commun et aux infrastructures vertes. À Ottawa, l’argent consacré à la deuxième phase du train léger entraînera la plus importante réduction des émissions de gaz à effet de serre depuis que la ville existe.

Quatrièmement, nous finançons les technologies propres. Nous aidons une formidable entreprise néo-écossaise du nom de CarbonCure. Elle injecte les polluants générés par l’industrie dans le ciment pour le renforcer. Je me suis rendue en Californie, avec cette entreprise, à une usine de ciment où l’on emploie cette technologie, qui est désormais exportée dans le monde entier.

Nous agissons concrètement. Nous avons un plan. Nous collaborons avec les provinces et les territoires et nous obtiendrons des résultats.