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L’évaluation de la santé d’ancien combattant

L’évaluation de la santé d’ancien combattant

L’évaluation de la santé d’ancien combattant

L’évaluation de la santé d’ancien combattant


Publié le 4 avril 2017
Votre période des questions par l’hon. Joseph Day


Appuyez sur la touche de lecture/Play pour écouter le fichier audio de la question. Veuillez prendre note que l’extrait audio est fourni dans la langue utilisée par les sénateurs. Les sénateurs peuvent s’exprimer au Sénat dans la langue officielle de leur choix. Pour accéder à la traduction du texte intégral de la discussion, veuillez cliquer ici.


L’honorable Joseph A. Day (leader des libéraux au Sénat) :

Je vous remercie, Votre Honneur et chers collègues.

Monsieur le ministre, merci beaucoup d’être ici aujourd’hui. J’aimerais vous parler de notre groupe de libéraux indépendants. Lorsque nous avons formé notre groupe, l’une des initiatives que nous avons mises sur pied a été de demander à toute personne qui avait une question à poser à un représentant du gouvernement de communiquer avec nous, et nous nous affairions à lui obtenir une réponse.

Monsieur le ministre, j’ai une question pour vous provenant de M. Stuart Mills, un résidant de Bass River, en Nouvelle-Écosse, un charmant coin de pays. Avant de vous poser sa question, je vais vous mettre en contexte.

Vous comprendrez que les anciens combattants qui sont aux prises avec des troubles de santé physique ou mentale, comme le stress post-traumatique, ont beaucoup de mal à sortir de la maison. Certains d’entre eux ne peuvent pas sortir du tout. Lorsque leur carrière de militaire prend fin, ces personnes se font demander sans arrêt par le ministère des Anciens Combattants de prouver leur invalidité. Je crois que c’est là où veut en venir M. Mills dans sa question, que je vous pose à l’instant :

Pourquoi les anciens combattants, lorsqu’ils sont libérés de l’armée pour des raisons médicales, doivent-ils continuellement prouver au ministère des Anciens Combattants qu’ils ont subi leurs blessures dans l’exercice de leurs fonctions?

L’honorable Kent Hehr, C.P., député, ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale : Sénateur, je suis heureux que vous me posiez cette question. Je voudrais commencer par féliciter le sénateur Smith pour son nouveau rôle de leader des conservateurs au Sénat. Je suis sûr qu’il va servir le pays avec beaucoup de fierté et d’honneur à ce poste. Je vous remercie de remplir ces fonctions.

Des voix : Bravo!

M. Hehr : Sénateur Day, vous avez posé une bonne question. Nous devons réfléchir davantage aux moyens de tirer parti des données médicales existantes dont nous disposons à Anciens Combattants Canada pour que les dossiers médicaux puissent être traités et que les anciens combattants obtiennent leurs prestations dans un délai raisonnable.

Je pense que le premier ministre a pris une sage décision lorsqu’il m’a nommé ministre associé de la Défense nationale. Ce rôle consiste en partie à colmater les failles pour que, quand un militaire qui a servi notre pays avec tant de courage et de bravoure est libéré des forces armées, il le soit avec un dossier médical intact et avec un diagnostic, qu’un chèque de pension soit préparé, que les prestations qui lui sont dues soient accordées et qu’il y ait un diagnostic que nous puissions aisément consulter et gérer.

Cependant, je peux également dire que, depuis notre arrivée au pouvoir, le ministère a une approche plus large en la matière. Nous savons que beaucoup de soldats malades et blessés s’adressent au ministère des années après avoir servi dans les forces armées pour demander une interprétation visant à déterminer si leur maladie ou leur lésion provient de leur service dans l’armée.

Par l’intermédiaire du sous-ministre, Walter Natynczyk, nous avons adopté une approche qui consiste à donner le « bénéfice du doute » aux soldats. Quand une demande est présentée, nous examinons la situation et les états de service au travers de ce prisme. C’est une approche généreuse, qui penche en quelque sorte en faveur du demandeur. Les hommes et les femmes qui ont servi le Canada méritent une telle approche. Nous pouvons dire que nous gagnons en rapidité du point de vue des délais de traitement et lorsqu’il s’agit de répondre aux personnes qui ont présenté une demande de prestations d’invalidité au ministère.