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Troisième lecture du projet de loi C-65, Loi modifiant le Code canadien du travail (harcèlement et violence), la Loi sur les relations de travail au Parlement et la Loi no 1 d’exécution du budget de 2017

Troisième lecture du projet de loi C-65, Loi modifiant le Code canadien du travail (harcèlement et violence), la Loi sur les relations de travail au Parlement et la Loi no 1 d’exécution du budget de 2017

Troisième lecture du projet de loi C-65, Loi modifiant le Code canadien du travail (harcèlement et violence), la Loi sur les relations de travail au Parlement et la Loi no 1 d’exécution du budget de 2017

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : 

Honorables sénateurs, je prends également la parole pour participer au débat. Je veux parler de ma question à la sénatrice Hartling concernant ce que nous devrions faire dès maintenant. J’ai entendu la marraine du projet de loi parler des règlements. En tant que membre du Sous-comité sur les ressources humaine du Sénat, j’aimerais vous parler d’une chose que j’ai constatée. Je prends la parole devant vous tous, honorables sénateurs, et je vous dis que, peu importe le nombre de projets de loi que nous adoptons, peu importe le nombre de formations offertes, si nous ne pouvons pas provoquer un changement dans la culture, il n’y aura aucun changement.

Certains intervenants ont mentionné le programme portant sur le rôle de témoin instauré par l’armée canadienne, et ils ont dit avoir constaté une grande différence grâce à celui-ci. En effet, les officiers supérieurs voient et signalent le harcèlement dont leurs subordonnés sont victimes.

Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour dire qu’effectivement ce projet de loi sera adopté, avec ou sans amendements. Cependant, je considère qu’il est temps de changer la culture. Il semble que c’est quelque chose qui nous tient tous à cœur. Nous devons donc dès maintenant changer les mentalités et mettre sur pied un programme axé sur le rôle de témoin. Comme l’a fait la sénatrice Saint-Germain, je vous demande de veiller à ce que vous et votre personnel suiviez la formation avant le 31 décembre.

Chers collègues, en tant que membre du Sous-comité sur les ressources humaines, je dois vous dire que, après 17 ans au Sénat, je n’avais aucune idée de ce que vivait notre personnel. J’ai honte de dire que je n’en avais pas la moindre idée. J’interviens donc ce soir pour m’assurer qu’on n’attende pas la réglementation ni quoi que ce soit d’autre pour agir. Soyons unis pour les employés du Sénat afin qu’un changement s’opère dès maintenant. Merci beaucoup.