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Maggie MacDonnell—Félicitations à la lauréate du Global Teacher Prize

Maggie MacDonnell—Félicitations à la lauréate du Global Teacher Prize

Maggie MacDonnell—Félicitations à la lauréate du Global Teacher Prize

Maggie MacDonnell—Félicitations à la lauréate du Global Teacher Prize


Publié le 12 avril 2017
Hansard et déclarations par l’hon. Jane Cordy

L’honorable Jane Cordy :

Honorables sénateurs, la Néo-Écossaise et l’ancienne enseignante que je suis a l’immense plaisir de rendre aujourd’hui hommage à une enseignante et une mentor canadienne aussi remarquable qu’inspirante, Maggie MacDonnell. Mme MacDonnell, qui est originaire d’Afton, en Nouvelle-Écosse, et a fait ses études à l’Université St. Francis Xavier, est la lauréate du Global Teacher Prize de 2017, qui récompense le meilleur enseignant du monde.

Honorables sénateurs, ce prix signifie que Maggie MacDonnell est non seulement la meilleure enseignante de la Nouvelle-Écosse ou même du Canada, mais du monde au grand complet.

Des voix : Bravo!

La sénatrice Cordy : Le Global Teacher Prize, qui est assorti d’une bourse de 1 million de dollars américains, est remis chaque année par la Fondation Varkey à un enseignant d’exception qui a contribué de manière remarquable à sa profession. Il permet de souligner le rôle que jouent les éducateurs partout dans le monde et l’influence positive qu’ils peuvent avoir sur leur milieu. Il permet en outre de rendre hommage aux enseignants qui réussissent le mieux à inspirer leur entourage, qu’il s’agisse des élèves à qui ils enseignent ou la collectivité où ils exercent leur métier.

Maggie MacDonnell a multiplié les exploits dans le petit village isolé de Salluit, au Québec. Une seule autre localité québécoise est plus au nord que Salluit, et on peut seulement s’y rendre par la voie des airs.

Comme beaucoup trop de villages nordiques, Salluit éprouve de nombreux problèmes sociaux, ce qui signifie que le roulement est très élevé parmi le personnel enseignant. Mme MacDonnell, elle, s’est plutôt laissé inspirer par les habitants de l’endroit et elle y est encore après presque sept ans.

Depuis qu’elle habite à Salluit, Maggie a créé des programmes de mentorat en emploi et un fonds destiné à fournir des repas sains aux enfants. Elle a d’ailleurs fait appel à ses deux passions — la condition physique et l’enseignement — pour aider la population du coin à surmonter ses problèmes. Pour elle, la condition physique constitue un moyen d’éviter que les jeunes ne tombent dans les comportements toxiques qui sont souvent courants dans les petits villages isolés. Elle a mis sur pied un centre de conditionnement physique pour les jeunes et les adultes de l’endroit. Elle s’est aussi organisée pour que les jeunes du village puissent participer au marathon Blue Nose d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, en obtenant un rabais sur le prix des billets d’avion et des espadrilles des jeunes qui prendront part à l’événement.

Maggie MacDonnell a reçu son prix le mois dernier lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Dubaï. Trois de ses élèves l’accompagnaient. Elle a été choisie parmi près de 20 000 candidatures provenant du monde entier. Elle compte utiliser le prix de 1 million de dollars pour créer un ONG qui offrira des services à ses élèves et aux gens de Salluit. Cet organisme mettra en œuvre un programme de protection de l’environnement pour les jeunes du Nord qui sera axé sur la remise en valeur du kayak.

Honorables sénateurs, je ne pourrais pas imaginer meilleure lauréate que Maggie MacDonnell pour ce prix. J’invite les sénateurs à regarder la vidéo inspirante que j’ai envoyée aujourd’hui sur Twitter et qui montre l’énorme influence qu’a eue Maggie sur ses concitoyens de Salluit.

J’adresse toutes mes félicitations à Maggie et à sa famille. Elle est une véritable source d’inspiration pour nous tous.

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